L’amour t’avait donné des ailes
Et voilà qu’après bien des errances,
Des doutes, des turbulences,
Tu ne peux plus que ramper
Au ras du sol et parfois dans la boue.
Ton corps te gêne, tes gestes
Qui ne lui sont plus destinés
Semblent s’alourdir
Du poids de ton angoisse intérieure
Qui raisonne et se dramatise
En tragédie…
Tu avais pris l’habitude
D’être POUR L'AUTRE .
Il te faudra, dans ton orphelinat,
Découvrir l’habitude d’être POUR TOI.
Une mort, un veuvage,
Auraient été moins lourds.
Si tu ne peux plus être
L’amant de sa vie en dérive,
Peut-être découvriras-tu l’occasion
D’être l’aimant de la vie.
Dans le trop plein de plénitude
Qui t’habite encore.
Père André-Marie
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